Le 25 mai 1963 naissait l’Organisation de l’unité africaine (OUA), devenue plus tard l’Union africaine (UA). 60 après, les défis restent immenses et l’organisation panafricaine fait face à d’énormes critiques sur son efficacité au regard des objectifs d’intégration, de gouvernance et de sécurité, comme l’explique le jésuite congolais Emmanuel Bueya, philosophe politique et professeur associé à l’Université Loyola du Congo (ULC). Jacques Ngol, SJ avec Christian Kombe, SJ – Cité du Vatican
Autour des années 1950 – 1960, beaucoup de pays africains devenaient indépendants, sortant d’un système colonial d’exploitation et d’oppression. Mais pour le prêtre congolais Emmanuel Bueya, ces indépendances célébrées avec faste ne sont encore que nominales, «ils ne sont pas encore indépendants de manière plus concrète», souligne le jésuite, professeur associé à l’Université Loyola du Congo. C'est dans ce contexte, explique-t-il, que naquit l'Organisation de l'unité africaine avec pour objectif principal de l’union et la coopération de jeunes États pour faire face aux nombreux défis qui pesaient sur eux.
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